Lorsque tous les réseaux (EDF, telecom, EP, EU,…) sont accessibles en façade du terrain, il ne reste plus qu’à raccorder ces réseaux à l’habitation… et c’est là que ça peut légèrement se compliquer : comme lorsque la maison se situe à quelques dizaines de mètres des accès réseaux (100m dans notre cas).

Pour tout ce qui est des réseaux enterrés, il est impératif de respecter l’espacement entre chaque canalisation (schéma ci-dessous) ainsi que les codes couleurs pour chaque type de réseau.

ü   EDF  : gaine annelée + grillage avertisseur de couleur rouge . Installer une gaine de diamètre 75mm en fonction de la section du câble électrique à installer (90mm si câble à passer > 35mm² ).
Si la distance entre le compteur et l’habitation est importante (supérieure à 70/80 mètres), il est préférable d’installer une chambre de tirage (regard béton carré de 50cm de côté et 50cm de profondeur si possible afin de faciliter le passage des câbles).

ü   Telecom  : gaine annelée + grillage avertisseur de couleur verte . Installer une gaine de diamètre 40mm (France Telecom préconise un diamètre intérieur minimum de 25mm et un diamètre extérieur maximum de 45mm).
Si la distance entre le branchement extérieur et l’habitation est importante, France Telecom préconise l’installation de chambres de tirage (regard béton carré de 30cm de côté et 30cm de profondeur) espacées au maximum de 40 mètres entre elles.


ü   Eau potable (EP)  : tube PE HD noir avec bande bleu + grillage avertisseur de couleur bleu . Installer de préférence un tube résistant à une pression nominale de 16 bars et de diamètre 20mm, 25mm ou 32mm en fonction du besoin (plus le diamètre est gros, plus le débit est important). Il est possible d’installer le tube PE dans une gaine annelé bleu afin de faciliter le remplacement de celui-ci si besoin.

Il est à noter que j usqu’au  compteur (celui-ci compris), l’installation est la  propriété du concessionnaire d’eau potable de la commune. Mais attention, c'est le propriétaire du terrain qui est responsable d u compteur. Ce dernier peut être situ é dans un coffret en limite de propriété , dans un regard enterr é ou dans l’habitation. Il est conseill é d’isoler thermiquement l’installation (afin d'éviter le gel).

ü   Eaux usées (EU)  : Pour tout ce qui est EU, les cas sont multiples et variés (distance habitation-réseau public, différence de hauteur entre habitation-réseau public).

Réseau d’assainissement en gravitaire : En général, pour ce type de réseau, utiliser des tubes PVC pour assainissement CR4 ou CR8 (caractérise la classe de rigidité du tuyau : le CR4 a un module de rigidité MR ≥ 4 kN/m² et le CR8 a un MR ≥ 8 kN/m² >> en clair, le CR8 a une résistance à l’écrasement 2x supérieure au CR4) et de diamètre 100mm ou 125mm (à vérifier avec le géomètre, l’architecte ou toute autre personne compétente). Préférer des tubes à joint pour une mise en œuvre plus facile (pas besoin de colle).
La pente standard pour les réseaux en gravitaire est de 3cm par mètre avec une pente minimum pouvant aller jusqu’à 1cm par mètre (à valider par le service spécialisé de la commune).
Si la distance entre le branchement au réseau public et l’habitation est importante, il est recommandé d’installer tous les 30 à 40 mètres (à valider par le service spécialisé de la commune) des accès afin de pouvoir intervenir sur la canalisation en cas de problèmes.
Ces accès sont composés de tabouret (en général à passage direct) sur le corps duquel un tube PVC de grande section (250mm, 315mm ou 400mm) vient s’emboiter. Ce tube est surmonté d’un regard en fonte étanche.

Réseau d’assainissement avec station de relevage : Si le branchement au réseau public est plus haut que l’habitation, il faut alors passer par un système de cuve contenant une pompe de relevage, l’ensemble étant appelé station de relevage ou micro-station de relevage. Comme son nom l’indique, une station de relevage sert à remonter les eaux vannes (eaux sales non traitées contenant tout type de particules y compris les eaux de WC) d’une ou plusieurs habitations vers le réseau public. En fonction des modèles, une station de relevage peut être enterrée ou posé dans un sous-sol.

Attention au dimensionnement de la pompe qui dépend de plusieurs paramètres et notamment de la tuyauterie utilisée, de la distance habitation-réseau, de la différence de hauteur habitation-réseau (Hauteur Manométrique Totale = Hauteur géométrique + perte de charge dans tuyauterie) et du débit de l’installation.


De préférence, s’adresser à un professionnel pour le dimensionnement de la station de relevage.



Utiliser des tubes PVC pression (16 bars) à joint type Alphacan Lucoflex et de diamètre d'environ 63mm (épaisseur = 4,3mm).
Prendre si possible une pompe tout inox avec turbine Vortex.
Plusieurs constructeurs existent sur le marché : parmi les meilleures pompes, la marque Flygt.
 

Quelques indications de prix :(ATTENTION : prix 2009/2010)

Dans le cadre d’un projet de construction, cette étude permet de connaitre précisément les caractéristiques du sol (composition, profondeur du substratum, …). Elle apporte donc une information indispensable aux professionnels du bâtiment. En fonction des résultats obtenus, cela permettra également de définir le type de fondation adapté et donc de prévoir le budget adéquat (surtout en cas de fondations de type "pieux ancrés") en évitant ainsi toutes mauvaises surprises de dernière minute.

Les études géotechniques sont classées par missions d’ingénierie selon la norme AFNOR NF P 94-500 :

ü G1 Étude géotechnique préalable
Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d'exécution des ouvrages géotechniques qui entrent dans le cadre d'une mission d'étude géotechnique de projet (étape 2). Elles sont normalement à la charge du maître d'ouvrage.
G11 Étude géotechnique préliminaire de site : Elle est réalisée au stade d'une étude préliminaire ou d'esquisse et permet une première identification des risques géologiques d'un site.
G12 Étude géotechnique d’avant projet : Elle est réalisée au stade d'avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés.

ü G2 Étude géotechnique de projet
Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d'ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d'œuvre générale.

ü G3 Étude et suivi géotechnique d’exécution
Elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d'adaptation ou d'optimisation. Elle est normalement confiée à l'entrepreneur. Elle se déroule en deux phases interactives et indissociables.

ü G4 Supervision géotechnique d'exécution
Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l'étude et du suivi géotechniques d'exécution. Elle est normalement à la charge du maître d'ouvrage.

ü G5 Diagnostic géotechnique
Il a pour objet d’étudier de façon strictement limitative un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d'une mission ponctuelle.
 

Dans le cadre d’un projet de maison individuelle, il est conseillé de réaliser une mission géotechnique G11 / G12. Cette mission se compose généralement, selon les intervenants, de :

w 2 à 3 puits de reconnaissance effectués au tractopelle permettant une analyse visuelle des couches composant le sol.
w 1 à 3 essais au pénétromètre dynamique (norme AFNOR NF P 94-115) à 6/8m de profondeur ou refus : l'essai de pénétration dynamique des sols a pour but la mesure de la résistance des couches traversées au battage d'une pointe, en éliminant le frottement latéral.
w 1 sondage pressiométrique d’une profondeur de 7m à 15m avec réalisation d’essais pressiométriques : cet essai permet d’établir les caractéristiques mécaniques du sol et d'apprécier la succession des couches de sol et éventuellement leur nature.
w éventuellement d’analyses en laboratoire.
w dans tous les cas d’un rapport synthétisant les résultats obtenus.
 

Pour finir, voici les (très mauvais) résultats de notre étude de sol :









Dans notre cas : (ATTENTION : prix 2009/2010)